Je n’ai aucune idée de comment écrire un article au sujet de la poésie, ni même comment la lire… Je n’aurais peut-être pas dû sécher les cours de poésies… Mais voilà, je me lance !
Je le lis avec mes émotions, juste ça, car je ne sais pas par quel bout le prendre.
La Capitale de la douleur a été mon coup de poing, un coup de poing insidieux et doux. Un coup de coeur. Qui s’installe, et, lorsqu’on se rend compte qu’il est là, il est fort accroché à la poitrine. Et on ne pas s’en débarasser, et juste lire, être boulverser.
Vous l’aurez compris, j’ai développé un amour immense pour ce bouquin.
Puisque je ne sais qu’en dire et comment le commenter, voici des extraits, mes préférés, entre autre :
L’amoureuse, vers 7 – 12
« Elle a toujours les yeux ouverts.
Elle ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s’évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire. »
Ta chevelure d’oranges…
« Ta cheveulure d’oranges dans le vide du monde
Dans le vide des vitres lourdes de silence
Et d’ombre où mes mains nues cherchent tous tes reflets.
La forme de ton coeur est chimérique
Et ton amour ressemble à mon désir perdu.
O soupirs d’ambre, rêves, regards.
Mais tu n’as pas toujours été avec moi. Ma mémoire
Est encore obscurcie de t’avoir vu venir
Et partir. Le temps ses sert des mots comme l’amour. »
Boire, vers 1 – 4
« Les bouches ont suivi le chemin sinueux
Du verre ardent, du verre d’astre
Et dans le puits d’une étincelle
Ont mangé le coeur du silence. »
Bon, je m’arrête ici avant de vous écrire la totalité de ce merveilleux recueil.
J’ai mis beaucoup de vers d’amour, c’est mon côté neuneu, mais sachez qu’on est loin de n’y lire que cela !
Beaucoup de poèmes sont au sujet de la Seconde Guerre qui a beaucoup choqué Eluard. Certains sont dédiés à Gala qui fut sa compagne et sa muse.
Je vous laisse, et vous invite ! , à découvrir ou redécouvrir La Capitale de la douleur, elle est magique et terrible!
Ce livre a aussi été un grand coup de coeur pour moi !
Oui il fait forte impression