Ce qu’il faut rater à Salou

 

Voici un article un peu particulier, je prend le contre-pied du City Guide.

Comme j’ai déjà suffisamment insisté là-dessus, j’ai été ravie de partir me dorer la pilule quelques jours. Mais, si le Musée National d’Archéologie de Tarragone est merveilleux et à tomber et que je vous conseille de vous y ruer… Je vous déconseille certains bars de Salou.

D’abord, voici de quoi vous faire rêver !

 

Et trêve de plaisir, voici les deux … choses a absolument rater à Salou !

Le Snoepy’s,

Alors, là, déjà, j’ai émis quelques doutes bien avant qu’on ai ce bar en vue. Certes, il est dans une rue un peu reculée, mais ce qui m’a titillé avant tout c’est qu’on ne pouvait pas faire un pas sans croiser un représentant du Snoepy’s. Certes, tous les bars ont leur armada de rabatteurs multilingues avec grand sourire et flyers. Mais là où il y avait 1 rabatteur de tel bar, il y en avait 3 du Snoepy’s.

Bon, nous, on s’est dit, c’est pas grave, on veut s’amuser, et dans tous les cas, ils auront bien des Mojitos ou de la Sangria, et de la musique pour danser. N’allez pas croire que nous nous étions lancé dans un marathon débraillé, cependant la Sangria est la boisson typique de l’Espagne et le Mojito est un cocktail à la mode, couru de nuit, et il est facile de jauger s’il a été préparer n’importe comment ou non. Donc ces deux boissons étaient des bons tests pour évaluer la qualité des bars dans lesquels nous allions danser.

Certes, le petit mojito du Snoepy’s à 8euros 50 nous a vite rabattu sur un verre de Sangria tout simple sorti tout droit de la bouteille venant elle-même du Supermercador du coin. Mais passons.

On se dit que danser, c’est bien. Alors on est entré dans la salle où il y avait du monde… Moyenne d’âge : 13-14 ans… Pourtant, les gros vigiles à l’entrée, ils y sont et ils… surveillent les allées et venues ! Mais bon, peut-être qu’ils sont plus ici pour surveiller l’argent que l’âge de la clientèle… Bref, autant vous dire qu’on a rapidement fuit !

Le Kiss

Mon préféré. Nous y échouons deux jours plus tard, la salle est vide, mais on se dit que ce n’est pas très grave car on est des filles optimistes. On va au bar pour demander un Mojito.

« – Un quoi ?!

-Un Mojito.

-Aaah non ! On ne fait pas de ça ici ! »

Ah bon ?

« Bon beh, de la Sangria alors !

-Non plus ! »

Je vous avoue que ça m’a laissé un peu surprise, heureusement, le collègue arrive, lui chuchote un truc à l’oreille, et va à la cave nous chercher la belle et fameuse bouteille de Sangria du Supermercador d’en face. Bon, ça va pas être catastrophique : ça ne sera pas cher, la même Sangria qu’au Snoepy’s. Et donc, ce jeune homme entreprend de nous préparer nos verres : un glaçon, deux glaçons, trois glaçons, du Fanta Citron (???!!!) et la fameuse Sandria à 2euros 95. Et il nous sert ça en nous disant « 4 euros » (le verre, hein). Bon, comme il voit qu’on est un peu dépitées il nous dit « Allez les filles, je vous offre un shooter », alors comme on est pas difficiles, on accepte. On boit. C’était du jus de pomme, et le serveur, il était déjà loin.

Autant vous dire qu’on n’est pas resté longtemps voir si l’ambiance prenait.

Résultat : si, à Salou, vous passez devant des bars ou des boîtes, où il n’y a personne, n’y allait pas en vous disant que les gens vont arriver. C’est FAUX.

Et plus il y a de rabatteurs : plus vide le bar est : moins la qualité est là.