Je commence par la fin, la postface de ce livre qui fut interdit et dont la lecture est intense :
« L’éditeur qui me l’avait demandé rechignait à certains chapitres. Je repris le livre, il me supplia de le lui rendre. Avant je coupai une partie de l’histoire, les passages dits érotiques, comme si l’amour physique pouvait être dissocié des pensées et des autres actes. L’éditeur publia donc un texte qui ne me ressemblait qu’en partie d’autant plus qu’il le fit émasculer en ornant le style « d’inversions », cette fois de phrase. »
Ce livre m’a été pénible, car, comme certaines musiques le font, il s’est accroché à certains mots, certaines paroles et personnes de ma vie qui ont saignés durant la lecture de ce livre.
Le livre n’en reste pas moins un chef-d’œuvre que l’extrait de la postface résume bien ! Tout au long du livre j’ai eu la sensation de découvrir la suite de Chéri de Colette. Puisque ce livre est un de mes préférés, j’ai donc tout de suite eu un coup de coeur.
Les personnages sont complexes mais très vrais. J’ai donc adoré pour tout un tas de raisons. L’écriture si belle et pourtant simple. L’impression de lire une réelle histoire d’amour. Bien vraie. Plusieurs histoires d’amour, dans tous les chassés croisés, les réflexions bêtes. Comme je le disais si récemment, il n’y a pas d’homosexualité, d’hétérosexualité, des couples libres, des mariés, des plans cul… Il n’y a que des gens qui s’aiment, des pulsions sexuelles et des hormones.
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