Challenge ABC 2016, Pages : 220 (4124+ 220 = 4344) / 5 000. Lettre : I. 11/26.
Vous êtes amateurs de Beigbeder et Bret Easton Ellis ? Vous aimez leur aigreur, leur violence, leur regard désespéré mais battant sur le monde ? Vous jurez par Fight Club ? Cette œuvre elle-même citée deux fois au début du roman. Et bien, ce livre est fait pour vous, il vous appelle.
Il se lit très rapidement, la langue passablement vulgaire, l’auteur est concis. Nous suivons un golden boy qui tire les fils de la télévision, dîtes lui merci, confession intime : c’est lui. Sa vie est à 130 à l’heure, ce qui, à son grand malheur, ne l’empêche pas de cogiter, mais en revanche, a anesthésié son cœur et tous ses sentiments.
En fait, nous avons ici à faire à un livre très classique, dont la fin est décevante car attendue. Cependant, sans rien vous dévoilé, en bon élève de Palanhiuck, l’auteur a soigné les détails, les clins d’œil à son histoire. C’est assez agréable, donc, de survoler rapidement les toutes premières pages du livre juste après l’avoir terminé.
Bon, que dire de plus ? Nous sommes face à un livre qui n’est pas impérissable, mais très plaisant, qui se lit rapidement, qui peut aider à sensibiliser les gens sur le monde de l’argent ou de la télévision si ce n’est pas encore fait.
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