Bilan des expositions – Septembre

La Trahison des images – Pompidou – 21 sept. au 23 jan.

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L’esthétique de Magritte est celle de la rencontre improbable : l’œuf en cage, remplaçant l’oiseau en cage. Se moquant des concepts : le clairvoyant devine l’oiseau qui sortira de l’œuf.

Son travail de peinture est proches des méthodes de ses collègues écrivains. La peinture faîtes d’associations d’idées à l’image de l’écriture automatique.

S’affranchissant du monde, Magritte pointe la trahison des images et des mots. Ce qu’il souhaite, c’est la révélation, comme le rideau qu’on soulève. Il faut ouvrir les yeux sur le monde : se relever du nazisme, son art engagé, son anarchisme lui permet de ne pas sombrer, de pointer du doigt l’horreur de la guerre et du totalitarisme.

Il revendique également la matière : il nous met face à ce que nous sommes vraiment en train de voir, une image, un tableau. Il se ri des concepts comme des représentation, tout est illusion. Regarder un tableau est en réalité un objet fait de pinceaux et de toile, ce n’est pas la Cène que nous voyons réellement.

Beat Generation – Pompidou – 22 juin au 03 oct.

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Nouvel art poétique, se revendiquant de Breton. Bourrough et Kerouac en chefs de file. La diversité des médias est au centre de leur art, poèmes enregistrées, photographies, livres… Pour les amateurs, il y a enchevêtrement d’une collection, d’enregistreurs et autres magnétophones d’époque. La fondation Louis Vuitton a d’ailleurs prété une installation incroyable de téléphones d’époque où les poèmes sont lus par les auteurs sous substance.

Comme tous les grands auteurs (Sartre, Baudelaire et tant d’autres), l’utilisation de substances étaient centrales dans leur travail, dans leur art : l’hallucination recherchée, excercices de rêves éveillés et mise en danger.

Cela permettant une révolution sans prétention de l’art, testant les limites du ssuréalisme avec des textes noirs et remplis d’angoisses.

Allez vite découvrir ou acheter le livre de l’exposition !!! Pleine d’émotion : nombre de photos et légendés par eux-mêmes. Souvenirs d’amitié.

Provoke – Le Bal – 14 spet. au 11. dec

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Le Bal nous offre une partie de l’Histoire du Japon. Un Japon déchaîné, s’inspirant de l’Occident dans les années 70. La libération des mœurs fait rage, et Provoke en rend alors compte. Ils n’ont pas d’envie spécifiquement artistique, ni même de se croire historien, mais, dans ces espèces de reportages photographiques, nous avons une trace de cette rébellion. Il n’y eut que trois numéros, dont les morceaux choisis nous sont proposés.

Ce sont des instants de vies, des tranches vraies que nous visitons, alors que, sans que nous n’y ayons songé, l’Histoire s’est jouée par les petits détails.

Le libération des traditions, s’est fait de l’individuel pour le collectif.

L’oeil de Baudelaire – Musée de la vie Romantique – 20 sept. au 29 jan.

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On n’a pas besoin d’en apprendre des mille et des cents sur Baudelaire, on sait. Mais quel régal ! Quel délice que de visiter cette exposition recréant son ambiance si particulière. Et l’ambiance de ses œuvres, et celle de sa vie, témoignages de tout son entourage.

Un délice, un plaisir.

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