Bilan des expositions – Décembre

Centre Pompidou 

Prix Marcel Duchamps – jusqu’au 20 février

On retient et on adule Barthélémy Toguo et Yto Barrada, pour leur travail tout en délicatesse et pertinence. Toguo mets en reflet l’horreur d’Ebola et du Sida, avec une installation d’immenses vases de Chines aux peintures équivoques mais poétiques. Barrada, avec son installation, nous plonge au coeur des pauvres avancées scientifiques des années 30. L’horreur sublimée.

Jean-Luc Moulène – jusqu’au 20 février

Si on adore les livres, recueils de ses photos : la nature qui reprend ses droits : l’herbe qui pousse sur le pavé, ou alors l’homme qui tente de s’approprier le béton : dessin à la craie… On préfère son étrange série photographique des prostituées d’Amsterdam. Quand à ses sculptures, elles restent ce qu’elles sont, avec une salle dérangeant, médiation totalement ratée, comme dans un zoo.

Brassaï – Graffiti – jusqu’au 30 janvier

Grand ami de Dali et de Breton, exposition dans une petite pièce, toute une réflexion sur le graph et les témoignages que sont les peintures préhistoriques. Quels sont les liens entre ce deux formes d’expressions ? Se renvoient-elles vraiment l’une à l’autre ? Venez vous faire votre avis auprès de ces oeuvres.

exposition Présumées coupables

Présumées Coupables – Archives Nationales jusqu’au 27 mars

Personnellement, j’y retourne ! Je me suis pâmée, c’était génial, bien que glauque à souhait ! C’est un très bon travail que cette exposition, démonstration du statut de la femme d’un autre temps, de croyances lointaines. La médiation et ces salles noires avec codes couleurs sont tout à fait intéressantes. Les extraits sont très bien choisis, illustrent parfaitement le propos bien qu’ils soient dérangeants. On a envie de tout découvrir des archives nationales !

essai_palmyre

Sites Éternels – Grand Palais jusqu’au 09 janvier

Fabuleux. Un travail de reconstitution incroyable, tout en douceur, avec des documents exceptionnels. Vestiges & réalité augmentée. Un mélange réussi, historique & poétique.

La Peinture américaine des années 30 – Orangerie jusqu’au 30 janvier

Exposition rudement bien menée, où l’on peut admirer de grandes œuvres américaines, parfois trop méconnues. Ainsi qu’elle nous permet de découvrir un impressionnant envers du décor de cette nation pas toujours rose ni au sommet de sa forme comme nous la connaissons, mais qui a grandit dans l »excès.

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