Rien à voir avec les Duras que nous connaissons, au XIXème siècle, les femmes existaient bien sur la scène littéraire, comme notre grande Madame de Staël, qui, elle seule, n’a pas sombrée dans l’oubli.
Et c’est triste. Ourika, c’est un roman express, dans ce monde où tout va trop vite il est taillé sur mesure : rapide et efficace, il se lit en une heure à peine. Mais une heure..! D’une telle intensité… Vraiment, allez, sincèrement on en fini les larmes aux yeux.
Ourika est la protégée d’une grande dame qui animait de nombreux salons distingués et remplis de intelligentsia de l’époque. Mais Ourika était noire. Si, petite, elle fut adorée par sa bienfaitrice et ses pairs, en grandissant, le voile des illusions se lève…
Un merveilleux roman au sujet du passage à l’âge adulte, déchirant mais juste.
Sa lecture est nécessaire.
»Sa lecture est nécessaire »…. Je n’ai plus qu’une chose à faire =)
C’est dit avec tout mon coeur. C’est vraiment très court mais très émouvant et la condition de la femme est superbement décrite.
je me suis lancée le challenge de lire beaucoup d’autrices cette année , surtout en littérature classique ! merci pour cette découverte , hop ajouté à ma liste de livre à livre !
Oui j’ai vu que tu parlais de romans féministes. Je te conseille également « une femme auteur ». Classique et court.
merci ! je note 😀
Avec plaisir ! Je vais te trouver le lien 🙂