Maître de la littérature et de la poésie japonaise, il signe ici une réflexion transcendantale au sujet de la création artistique et de l’inspiration, de la nature pure contrairement à la nature humaine.
Sôseki, Oreiller d’herbes, Bibliothèque étrangère, Rivages, 1989, 169 pages.
Très sincèrement, ça m’a profondément déplut. J’ai trouvé le personnage méprisant au possible, misogyne, dédaignant tout le monde et n’importe quoi. Lui seul se croit artiste sans jamais peindre, ou avec des haïku très vains, lui seul croit détenir la vérité. C’est très laborieux à lire tant le narrateur est antipathique, vraiment épuisant. Il critique tout et ne fait rien, l’Occident en prend pour son grade. Bref, si le livre a gagné ses lettres de noblesses car il est entre le récit et l’essai : se formant autour d’une réflexion sur la création, l’inspiration, la manière de créer, qui est la seule chose à peu près juste (à comprendre comme correcte mais surtout comme contraire de injuste) on peut, en effet le remarquer tout au long de la lecture.
Mais je ne trouve pas grand chose qui, à mon sens, ont fait de ce livre un grand ouvrage. Il y a des manières de faire les choses sans être agressif.
Dommage le titre donnait envie !
Ah ça ! Pourtant un maître de la poésie japonaise…