Top & Flop de D… Bonne Année !!!

Avant tout, Bonne Année !!! Personnellement, je l’ai passé dans le froid polaire de Milan et dans le romantisme du Lac de Côme (sur les trace de Beckett, Stendhal, Dostoïevski et Shelley.) Ce fut un moment splendide, dans une ville magnifique. Aucune photo n’arrive à rendre la majesté du Duomo ! Juste pour ça (et certains restaurants dont je vais vous parler) Milan est un passage obligé dans une vie ! Ce Top & Flop est justement un peu tardif pour me laisse l’occasion de rédiger mes avis.

En l’écrivant, je me rends compte de la maigreur abyssale de ce Top & Flop, mais comme tout le monde, c’est cause du froid, des fêtes et des partiels, alors je m’abstiens de vous en dire plus, je préfère vous souhaitez une Bonne Année, j’attends vos bonnes résolutions livresques et culturelles en commentaire, mais en attendant, voici le Top & Flop de Décembre.

N’oubliez pas de retrouver le Challenge des Littératures Slaves que je vais bientôt actualiser !

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EXPO & CINÉ Ô FLOP

Ω Alors, pourquoi une pierre deux coups comme ça ? Parce que j’ai fait une analyse théorique de tout ça, mais je ne vous retranscris pas les cinq pages initiales de cette recherche. Je déplorais une uniformisation mondiale. Ces produits génériques pour qu’ils plaisent : un nouveau Star Wars qui est la copie conforme des précédents. Le même univers, les mêmes personnage, la même intrigue. Ce ne sont pas des thèmes récurrents, c’est du copié-collé. Je suis fatiguée par Ces Blockbusters sans fond… Ils sont dépouillés de spiritualité, ils n’ont même pas une essence propre. On s’assure simplement qu’ils soient suffisamment lisses pour parler au monde entier : que peut-on avoir à dire quand c’est censé plaire à tout le monde ? Et, pire, pour l’excuser, réanimer le vieux traumatisme nazi : les nations gentilles qui doivent s’unir, restées unies ? Et donc, pour ce faire : aimer les mêmes choses, voir les mêmes films et les mêmes expositions pour en parler autour de la machine à café, mais jamais, au grand jamais aborder un sujet qui n’est pas du consensus publicitaire. Comme ces expositions, elles-mêmes Blockbusters Irving Penn et la tristesse des couloirs qui s’enchaînent. Une exposition qui ne se concentre uniquement sur la majesté du Grand Palais pour faire la scénographie, presque plus belle que les clichés eux-mêmes. Des clichés de modes, de l’Art de Consommation… Eux-mêmes avouent que les séries de nus et de lutte contre le tabagismes n’ont été reconnu qu’en 2002 en intégrant la collection du MoMa… Rien n’a changé, l’Art, au-delà de se désengagé, s’engage pour la société de surconsommation. Il faut que ce soit facilement digérable, aucun sujet de cette grande exposition n’est réellement commenté en profondeur, ou alors faut-il payer ? J’ai horreur que la culture soit devenue une machine à fric. Et pire, qu’on se sente cultiver, ou y appartenir, car on a vu la même chose que tout le monde, alors, « ça doit être bien ».

Ω Paolo Roveri, jusqu’au 11 février au 10 Corso Como. Librairie d’art, galerie, boutique de luxe, restaurant, rooftop. Tout semble parfait mais hors de prix. L’exposition, elle, est bien gratuite, mais ressemble à s’y méprendre à Walker Evans de Pompidou.

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EXPÔ TOP

Ω La seule, l’unique, bonne exposition de ce mois ci. Motori Messi a Nudo d’Andrea Liverani, à Morgante, cocktail bar, Milan. Photographie et floutage, entre mécanique et corps de femme, subtil et onirique.

LIEUX Ô TOP

PARIS (02). Little Seoul, Passage Choiseul. Pas cher, grande quantité. Un service un peu expéditif, mais de quoi câler un estomac dans un quartier très sympa, et habituellement cher.

PARIS (08). La Crèmerie. Encore un détour vers Odéon pour un bar à vin, hors de prix mais aux mets exceptionnels. Je recommande, si vous avez le budget qui va avec ! On regrettera Emmanuel Giraud, à sa tête, qui nous proposait des conférences intéressantes et artistiques !

PARIS (11). Chez Paul. Je vais me répéter, mais voilà un restaurant de viandard très bon, avec de très bons vins également (même ceux excessifs !) mais assez cher. A réserver pour une occasion pour amateur de grosses pièces de viande.

PARIS (15). Perchiana. Mon tout premier restaurant Iranien, petit, intimiste, avec un très gentil personnel, des mets inconnus mais succulents !

PARIS (15). The New Born Pub. Pub pas trop mal aux pas trop mauvaises bières, mais mixé avec une ambiance lounge, étouffant derrière ses lourds rideaux.

PARIS & TOULOUSE Un petit tour du côté de petites boutiques ésotériques fantastiques. La Licorne Bleu (15) adorables conseils, grand choix de tout. La Cornaline (09) immense choix de livres, de cartes, sublimes. L’Incunable (31) une des plus vieilles de France, petite et intimiste mais un patron adorable, à l’écoute et qui s’y connais, un choix réduit mais sûr.Vraiment des détours à faire, des havres de paix, des endroits adorables où l’on se sent bien.

MILAN (20). Gran Cru. Je mets ce petit Bar en premier car je suis tombée amoureuse de ce lieu et que si vous en avez marre de lire c’est l’adresse à retenir ! Tout d’abord, il faut savoir que la tradition chérie des Tapas, existe en Italie : de 18h à 21h c’est l’Apéritivo où pour un verre acheter des petits canapés (fr), tapas (ES), ou apéritivos (IT), donc. Vous sont offerts. Et ceux de ce bar-ci sont fantastiques, très raffinés, c’est de l’ambroisie, et le vin, pareil !

MILAN (20). Mama Rosa. Trouvé part hasard, non loin de la Gare centrale, restaurant de luxe avec champagne offert. Décor fantastique.

MILAN (20). Santa Marta. Restaurant luxueux mais un peu vieillot (moi ça me plait, mais ne vous attendez pas à du contemporain quoi !). Des toilettes si propres qu’on mangeait par terre (c’est important) et des plats et des vins à se damner. Apéritif offert, même le midi, champagne compris ! Bref, merveilleux. A noter : la fameuse escalope milanaise se dit « coteleta », cotellette donc, pas escalope.

MILAN (Navigli). Proscuietteria. Planche de charcuteries, de fromages typiquement italiennes et des vins à n’en plus finir.

MILAN (Navigli). Felix Navigli. Ambiance un peu années 30, endroit superbe, cocktails à se damner.

MILAN (Navigli). Morgante. Ambiance chic & intimiste, cocktails, également, parfaits, mais aperitivos décevant.

MILAN (20). StraRipa. Convivial. Super bon.

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MILAN (20). Ni bar, ni restaurant, musée sans exposition temporaire. Collection d’un gentilhomme milanais du XIXème siècle, le Musée Poldi Pezzoli est fantastique. Une collection à se damner, un univers onirique et particulier, avec un salon dantesque qui m’a particulièrement éprise.

CÔME (22). Des boutiques, une cathédrale sublime et Il Carrettiere. Un personnel adorable, beaucoup (trop) de nourriture, autant dire qu’on en a pour son argent ! Et limoncello offert !

LIEUX Ô FLOP

PARIS (02). Pizzeria Napoletana Oscia. Un personnel sympathique en porte de prison… Expéditif, cuisine grasse. Dommage.

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Emmanuel Giraud

Beaucoup de bloggoaddicts se lancent dans des Bilans de fin d’année, honnêtement, je ne sais pas trop quoi en dire, ni au niveau du Blog ou de la Lecture et de l’Art. Je dirais que je suis égale à moi-même, plutôt satisfaite, même si j’aurais aimé faire plus. Toujours plus. J’aime toujours l’hétérogénéité dans la programmation de mon Bar aux Lettres. Et, encore une fois, j’ai envie de changer de Design. Sans doute quand j’aurais plus de temps. Je vous invite à me donner des noms de Design qui conviendrez selon vous.

Pour bien commencer l’année, une prise de conscience, j’espère, pour certains, sur le blog d’Aphadolie. Il faut lire, il faut faire lire la jeunesse !

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