Top & Flop de Mars

Ce mois-ci, j’ai profité d’un week-end de beau temps pour faire une escapade à Tours, une ville coup de cœur ! Mais ça fait déjà presque un mois ! Niveau lecture, j’ai atteint un rythme intense qui me détend, mais j’ai assez peu de temps pour les chroniques, donc je suis en retard.
Ce mois-ci c’était aussi le premier Salon du Livre de ma vie ! A retrouver dans les Flop..!

igor simonovic
Igor Simonovic

CHALLENGES

Ω Pavé du Mois : FLOP.
Raté, cela aurait pu être Le mouvement anarchiste en France, à 50 pages prêt !

Ω Littératures Slaves : TOP.
Avec : Révoltée, cette autobiographie qui m’a tant chamboulée.
Et avec l’étrange et fascinant Repas des Morts.

Ω Autrices 2018 : TOP.
Enfin ! Et plutôt deux fois qu’une !
Toutes deux sont des autobiographies, journaux, de personnage principal féminin, un premier livre… Le choix est vaste pour la catégorie !
Révoltée et Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…

Ω Loto Challenge 2018 : TOP.
Pareil, coup de réveil !
Consigne : un livre avec moins de 11 votes sur Livraddict, avec une fois encore, Révoltée.
Consigne : une auteur avec un prénom de 4 lettres : Jean Maitron, grâce au Mouvement anarchiste en France.

joca geringer

Joca Geringer

EXPÔ TOP

Ω « De l’esprit à la main », Musée du compagnonnage, exposition permanent, Tours.
Autant vous dire, ça ne m’attirait pas. Mais partout, tout le monde, disait qu’il fallait absolument s’y rendre à Tours. Mouais.
Et, en effet, parce que la région a été très active dans l‘Histoire du compagnonnage, le musée nous apprend beaucoup de choses avec plein de belles pièces. Un très beau cadre également.

Ω Claude Blondeau, « Les figures de la matière. Peintures 2013 – 2017 », Château de Tours, jusqu’au 29 avril.
C’est vraiment très intéressant ce château fort, dont il reste finalement assez peu de chose, tourné en Centre d’art contemporain. Niveau réhabilitation et médiation, il n’y a vraiment rien à dire.
Cette exposition de Claude Blondeau est très jolie, sans que je sois parvenue à la trouver profonde. Très agréable, oui. Je ne cessais de penser que certaines pièces feraient de merveilleuses tapisseries, bien que ça ne soit pas ici le but. Comme quoi, la physique des matières, des produits qui entrent en contact fait seul de l’art, une géométrie, parfois, out à fait ressourçante.

Ω Bruno Barbey, « Exposition Mai 68 », Château de Tours, jusqu’au 15 avril.
Fabuleux ! Ça m’a scotché. Véritablement scotché. Une scénographie neutre qui font ressortir les clichés photographiques, et quelles photos ! Certaines qui ont fait le tour des médias comme des livres d’Histoire. Incroyable. Un panel du déroulement de ces événements incroyables, photographies prises au plus prêt, sur le vif. Avec les commentaires du photographe en vidéo.
Vraiment exceptionnel.

Ω « Turbulence dans les Balkans », La Halle Saint Pierre, jusqu’au 31 juillet.
Là encore, je ne tari pas d’éloges.
C’est documenté, vraiment, les cartels sont supers fournis, on en apprend énormément. Les œuvres sont tout simplement belles, profondes, puissantes. Vraiment c’est une exposition incroyable, avec un curating poussé, une scénographie rodée. Et des œuvres, je le rappelle… Triées sur le volet, documentées… Une merveille cette exposition. Allez-y, vraiment !

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Milan Stanisavljevic

Ω « Caro/Jeunet », La Halle Saint Pierre, jusqu’au 31 juillet.
Je n’y serai jamais allée, pas très intéressée. Mais le ticket de la Halle Saint Pierre était pour deux expos, alors, tant qu’à y être.
Mon Dieu, encore une fois, une merveille ! Un curating poussé, qui glisse tout seul. Des décors, costumes, tout l’univers de Jeunet retransmis dans une ambiance exceptionnelle. Vraiment des pièces à coupé le souffle, et ce, même si on ne connait pas le film.
Au-delà de ça, la pièce des films qui ne verront jamais le jour, là encore, parfaitement documentée, immersives.
Vraiment une expérience incroyable que je ne pensais pas vivre.

Ω Guernica, Musée national Picasso-Paris, jusqu’au 29 juillet.
Très belle exposition tout en historicité. Honnêtement, ça ne vaut pas une balade dans les musées madrilènes, avec le dépaysement et les vacances : mais ça, c’est parce que je suis nostalgique.
Quelques œuvres contemporaines d’interprétations de l’œuvre de Picasso, très agréables. Une histoire d’Espagne superbement mise en scène dans cette exposition. Et un tableau riche de sens. Le musée est, d’ailleurs, un lieu splendide.
C’est assez difficile pour moi de commenter cette exposition, car tout le monde connaît Guernica, et cette exposition/étude de l’œuvre, est vraiment très bien faite.

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Dragan Radovic dit Magicni Cica

Ω Festival Circulation, au 104, jusqu’au 06 mai.
Un large balayement de la jeune création photographique contemporaine, on peut y découvrir des artistes aux questionnements très divers, parfois trash, écologique, LGBT… C’est vraiment intéressant de découvrir un panel aussi large. Le prix du public permet d’ailleurs de voter pour votre favori. Je vous encourage vivement à y aller, cela permet d’avoir une belle vue d’ensemble des problématiques mondiales actuelles : de nombreuses nationalités sont représentées, chaque artiste ayant sa propre mythologie… C’est un festival très riche, dans une structure superbe et vivante.

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Arnold Veber

EXPÔ FLOP

Ω Lutz Bacher, « The Silence of the Sea », Lafayette Anticipation, jusqu’au 30 avril 2018.
Malheur ! Fuyez !
Alors oui, c’est chouette d’avoir l’occasion de voir les 3000m² flambants neufs de la Fondation en plein milieu du Marais. Mais honnêtement, perdre du fric pour ça, je vous le déconseille. Et les petits-fours/champagne de l’inauguration auront fuit (ça, par contre, j’aime pas faire les pique-assiettes, mais on était carrément sur de l’art culinaire, c’était assez exceptionnel.) Mais l’exposition, grands dieux ! VIDE. Seulement les deux étages supérieurs qui projetaient deux vidéos par étages se faisant face. Bon, très bien.
Les MÊMES vidéos sur les deux étages.
Des vidéos prisent sur la plage, sous le vent et la pluie avec un appareil de mauvaise qualité. C’est expérimental.
LE PIRE. Les baffles, dipersés ABSOLUMENT partout dans le bâtiment, volume à fond, qui retransmettaient le bruit du vent des vidéos. Vous imaginez le mal de crâne ou pas du tout ?
Honnêtement, l’artiste utilise un pseudonyme, bah elle a raison, elle doit bien se foutre de nous.

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Sergey Kamennoy

Ω Lucien Hervé, « Géométrie de la Lumière », Château de Tours, Jeu de Paume, jusqu’au 27 mai.
Mise à part que j’ai apprécié les installations de médiations : une pièce dédiée à la médiation, sous forme d’exercices ludiques mais qui font réfléchir. Ou encore, les étudiants en médiations de Tours qui se chargent d’être les médiateurs. Le partenariat avec le Jeu de Paume. Bref, 20/20.
Malheureusement cette exposition phare du château de Tours ne m’a pas enchanté, et ce, malgré eux, c’est surtout le travail de Lucien Hervé, pourtant un ponte de la photographique, qui ne m’a pas touché. J’y ai vu tout l’intérêt nécessaire mais j’ai trouvé l’exposition monotone.

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SPECTACLÔ TOP

Ω Bovary de Tiago Rodriguez, jusqu’au 17 mars au théâtre de la Bastille.
C’est la seconde fois qu’ils programment ce spectacle, et ils ont bien fait. Une mise en scène épurée mais symbolique sans être compliquée : donc très agréable à l’œil et facile à comprendre. Le décor est utilisé intelligemment et quand il faut.
Un peu d’humour, mais qui marche bien ! Sans trop. Moi qui, souvent, n’aime pas l’humour au spectacle et le juge trop lourd.
Je suis ravie qu’ils n’aient pas dépenaillé, dénaturé, Madame Bovary qui est un roman que j’adore, j’ai même trouvé qu’à la dernière scène, ils offraient une profondeur supplémentaires aux personnages qui n’était pas du tout de trop et presque touchante.
De bons acteurs également, sauf Flaubert… Et Emma qui récite, c’était très dommage, encore que ce ne soient pas ceux qui parlent le plus. Cependant, j’ai adoré qu’un des personnages principaux : un homme, avocat de l’accusation des mœurs, contre Flaubert, sévère, qui roule des mécaniques, soit incarnés par une femme en jupe et en talon. Petit détail féministe qui fait absolument toute la saveur de la pièce, et par une grande comédienne ! J’adore !
Enfin, honnêtement, il y avait une demie-heure de trop, des longueurs. On nous raconte l’histoire deux fois. Ça me laisse un sentiment de lourdeur et de vide.

Ω DIONYSIES, Festival de théâtre antique à Paris, Théâtre Déodocos, jusqu’au 30 mars.
Vous l’avez raté ? Ne vous en faîtes pas, il revient chaque année ! Je n’ai vu qu’une de leur pièce, mais il faut souligner tout l’intérêt de ce festival. Bien que composé d’amateurs comme de professionnels, les pièces sont mises en scènes de manière à coller le plus possible aux représentations de l’époques : costumes, chœurs, grec ancien, tout y est. Mais de façon assez moderne, avec un peu d’humour, des références, et les traductions du grec ancien, toujours très bien intégrée dans le pièce, ainsi que des parties jouées, très intégrées dans la modernité. Une expérience à ne pas rater, chaque année !

BRUNO BARBEY
Bruno Barbey

LIEUX Ô TOP

TOURS (37). Librairie Savoir Être.
C’est avec délice qu’on entre dans cette librairie apaisante. Encens, musique reposante, ils proposent des jeux de cartes sublimes et possèdent un solide rayon de lithothérapie. On s’y sent bien.

TOURS (37). Librairie Ghimel.
L’ambiance m’aura paru moins peaceful. Mais intéressante, avec son vieux parquet qui craque et la petite pièce événementiel. Un peu d’ésotérisme qui bouge.

TOURS (37). Bédélire.
Librairie ABSOLUMENT incontournable pour les fans de BDs, immense, bien fourni, un personnel adorable et à l’écoute pour vous aider dans vos recherches. On y va !

TOURS (37). Léonard de Vinci.
Attention, ce restaurant italien, sans pizza, fais de la cuisine gastronome et raffinée. A prix abordable !

TOURS (37). Comme à la Maison.
Un patron adorable, un menu frais, sur mesure, qui ne change pas tous les jours mais tous les services ! Des cocktail maisons originaux et cependant très équilibré. Et vraiment, une grande qualité culinaire pour une petite équipe !

TOURS (37). La Plume Blanche.
Restaurant français, très bon, mets locaux. Pas excessif. Un thème déco « scolaire » assez humoristique mais discret.

TOURS (37). Le Lapin qui fume.
Honnêtement, au début, on est entré pour le nom. Et, malgré une ambiance exécrable dans le personnel (mais j’ai l’impression que c’est typiquement tourangeais) nous avons très bien mangé. Encore une fois, une cuisine française abordable et extrêmement bien préparée.

TOURS (37). MC Cool Pub.
Des barmans de bons conseils, une bonne ambiance, une super terrasse. Les bières sont bonnes et pas chères, de quoi y passer des après-midi entières à refaire le monde.

TOURS (37). Le Shelter.
Bar très simple, spécialisé en musique : une super bande son pour les conversations ! Au courant de tous les concerts de la région, de toutes les assos culturelles : une pépite d’informations !

TOURS (37). Bar le Café Chaud.
Comme son nom l’indique, ce bar est spécialisé en cocktail… Pas de dépaysement ici : chaque cocktail à le nom d’une bouche de métro parisienne. Et ça en fait beaucoup ! Bon, les prix nous semblaient élevés par rapport au voisinage, mais nous n’avons pas tiquer plus que ça. Mais, surprise ! Le cocktail fait un demi bras ! (ce n’est pas une façon de parler.) Je vous souhaite du courage pour le boire, mais on s’est régalé. Le bar se transforme en boîte de nuit au bout d’une certaine heure.

TOURS (37). Cathédrale Saint Gatien.
Incontournable de Tours, mais vraiment, allez dans cette fabuleuse Cathédrale gothique, dans son ravissant cloître de la Psalette aussi, elle est majestueuses avec des vitraux splendides. Nous avons eu la chance d’y aller durant un concert d’Orgue : pittoresque !

PARIS (09). Le Taquin. Alerte bon plan ! Non seulement le personnel est adorable mais la liste de cocktails est incroyablement longue et ils sont incroyablement pas cher !

PARIS (09). Le Kalinka. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je suis dans une période très « russe » je suis donc allée manger… russe, et c’était la première fois de ma vie. Bah vous savez quoi ? C’est loin d’être aussi lourd que je l’imaginais ! C’est délicieux, il y a même un musicien pendant le repas (ça fait très bourgeois dit comme ça) une super ambiance arrosé de super vin et de super vodka. ON Y VA.

PARIS (11). Le Charonne Café. Alors le nom, comme ça, bof. Mais un cadre un peu vintage très sympa. Et une cuisine A TOMBER. Pour un bon repas de cuisine française, mais pas trop lourd, lieu chaleureux et discret c’est là !

PARIS (15). L’Accord parfait d’Alex et Dim. Bar à vin. C’est bon, hein ? On est bien d’accord là dessus, mais l’assiette est trèèèès chère et peu remplie. Plutôt à considérer comme une cave.

PARIS (18). La Brasserie Barbès. C’est ce truc qui fait tâche au métro et hors de prix. Finalement, leur brunch a un prix raisonnable (bien qu’il ne compte pas les boissons : toute la subtilité est là) mais il est très bon.

salon livre

LIEUX Ô FLOP

Ce n’est pas un spectacle, ce n’est pas une exposition, mais il y a un vernissage… Bon, alors, ce sera un lieu ! Le Salon du Livre de Paris 2018. Mon tout premier salon du livre d’ailleurs.
Bon, je ne sais pas quel membre de la blogosphère tu es, mais je suis certaine d’en entendre certains hurler derrière leurs écrans. Donc oui, le Salon du Livre c’est un Flop, faut dire que j’y allais avec pas mal d’à priori. Un bon paquet, qui se sont tous vus confirmés, d’où le Flop, mais un très beau point positif, auquel je ne m’attendais pas forcément.
Alors, pourquoi cette année si c’est pour râler ? Bah j’avais une copine qui m’a filé des places gratos, elle est éditrice, et cette année, c’était à elle de se coller derrière le comptoir. Je suis allée l’aider, j’ai donc même vu l’envers du décor, côté éditeur ! En tant que petit éditeur, on répond : à 50% à « Où sont les toilettes ?« , 40% à « Savez vous où est le stand de X ? » et enfin, à 10% à « Vous faîtes quoi vous ? » Mais je suis mauvaise langue, il y avait une super entente entre les petits stands du quartier, et on a quand même fait de belles rencontres !
Allez, petit point étonnant : saviez-vous que pas mal de gens au Salon du Livre ne… lisent pas ? Pas mal de public est là, en effet, pour l’événement en lui même : livre de l’année et dédicace, pour le folklore. Lui, va collectionner le livre qu’il ne lira pas, ou d’ailleurs, ils n’achètent pas, imaginez, il faut déjà payer l’entrée qui est loin d’être donnée ! Et je ne vous dis pas des bêtises, ce sont vraiment des mots « moi, je ne lis pas vous savez » que ma pote a reçu. Et je l’ai cru quand, une éditrice (Le Temps des Cerises, coucou, tes livres sont trop cools) m’a vendu un livre et m’a dit « Vous lisez pour de vrai, vous, hein ? » J’ai dis oui, bah j’en ai eu un gratos. J’étais trop heureuse.
Ce qui m’amène à mon premier à priori avéré : le monde. Parait-il que plus personne ne lit ! Bah qu’est ce qu’ils foutent tous là ? (mystère non élucidé voir ci-dessus.) Non mais honnêtement, ne pas pouvoir faire deux pas, être dans des embouteillages humains, ça me rend absolument et complètement DINGUE. Non, non, non, et re-non !
Les dédicaces, alors oui, c’était, par hasard, le Salon du Livre spécial Russie, alors, en bonne petite qui veut faire bien les choses, j’ai pris sur ma pauvre épaule Bouida, Oulitsakïa, Prilepine… Et je suis partie.
Ah oui, aparté : ne faîtes jamais comme moi ! Ne prenez pas un livre de votre maison ! A la sortie ils peuvent fouiller les sacs et vous accuser de vol si vous n’avez pas la petite étiquette que les éditeurs vous collent sur chaque livre en vous les vendant !
Bref, j’arrive sur le stand Russie, (coucou la Librairie du Globe ! à laquelle je n’atteins même pas tellement c’est bondé) JE NE PASSE MÊME PAS DANS LES RAYONS AVEC LA FOULE. Je vous emmerde, j’ai pas besoin du Salon pour lire de la Littérature Russe. 
Oh des dédicaces ! Oooooooh MADAME OULITSKAÏA : qui doit laisser sa place dans 2 minutes, et qui signe à la chaîne des livres tout neuf que les gens viennent d’acheter. J’y vais, j’y vais pas ? De toute façon mon vocabulaire russe s’arrête à здрасвствуйте et привет. Ce qui veut dire deux fois Bonjour, tu me diras, vu le temps qu’ils ont à consacré par lecteur, ça aurait été amplement suffisant, je vois que Iouri Bouida arrive pour succéder à Ludmila Oulistkaïa, mais quoi si j’y vais ? J’ai une signature ? Et ça n’apporte rien. Pardon pour la comparaison, mais c’est un peu comme du sexe sans orgasme. Tu peux dire que tu as eu l’a fait, mais c’est tout. « Ah ouais, il t’a dédicacé ton livre et ? » « Et rien. »
Je préfère nettement assister à une conférence d’un auteur. La dédicace n’a d’intérêt que s’il est question de finir au café ou au resto avec l’auteur, comme cela avait été le cas avec Katerine Pancol dans mes jeunes années.
Bref, deuxième à priori, le Fordisme de la dédicace : présent !
Je crois que c’est à peu près tout (comment ça, c’est tout ?), je suis désolée, pour 25€ l’entrée c’est un peu cher payé !
Alors maintenant, le super point positif, mais d’abord un coup de gueule… sur le public, encore (pardon, pardon, PARDON) et oui, je sais que chacun à sa liberté de faire ce qu’il veut comme il entend, je respecte, mais je dis ce que je pense.
Gallimard… Tu peux pas le trouver à la FNAC ? Et Acte Sud ? Pourquoi tu t’agglutines chez Pocket ? Pocket, sérieusement ? Toutes les bibliothèques de France en ont, même un petit ! Il est omniprésent ! Est-ce que c’est le moment ? Déjà que j’évite la FNAC (je ne dis pas que je n’y achète RIEN ce n’est pas vrai), je préfère les petites librairie où tu as une chance de découvrir quelque chose de nouveau, de singulier, comme une petite maison d’édition d’ailleurs. (Je croyais, d’ailleurs, avoir fait ce genre de découverte avec Révoltée, je l’ai vu en format poche et donc moins cher à la FNAC depuis ! Comme quoi. Mais ce n’est pas le sujet.) En plus, ces gros éditeurs, dans des Salons pareils, je plains ceux qui tiennent leurs stands, je vous dis pas ce qu’ils doivent recevoir comme auteurs qui veulent y publier leur roman : ils doivent voir de tout et n’importe quoi !
Et vous savez quoi ? Je vais y retourner au Salon du Livre, si c’est offert. Tôt le matin, ou tard le soir, pour ne pas commettre de meurtre dans les couloirs, mais pour découvrir des éditeurs. Alors, sans pour autant faire la conversation à tous les stands : étudier la ligne éditoriale, noter ceux qui correspondent à mes goûts, me ruiner totalement au passage, mais surtout, surtout découvrir de petites maisons d’éditions. Ce sont eux l’avenir de l’art et de la culture, pas la bouillie insipide qui nous est servie, il faut creuser sous la surface. Exit les stands à panneaux clignotants au Salon du Livre, bonjour la petite feuille A4 discrète avec un petit nom. Ça peut faire de belles histoires, littéraires.
[PS : toujours selon mon amie, les Salons du Livre de Province (je déteste ce mot) sont plus sympas car les gens parlent plus facilement (sûrement car moins de monde) et ça rapporte plus aux éditeurs !]

Vous savez quoi ? J’ai même la frustration de ne pas y être resté assez longtemps pour pouvoir découvrir tout ce que j’aurais voulu !
Et vous, votre Salon du Livre, c’était comment ?

6 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Je n’y crois pas, une expo Jeunet/Caro pile après mon départ de Paris, c’est juste pour me narguer n’est-ce pas ? Je suis presque tentée de faire un aller-retour juste pour ça, surtout après ta critique élogieuse !
    Ton coup de gueule sur Livre Paris fait assez écho aux sensations que j’avais eu lors de mon unique et brève visite il y a deux ans. J’avais aussi eu l’entrée gratuite grâce à mon boulot de l’époque et je n’y étais pas restée assez longtemps pour analyser les choses comme tu le fais, mais l’ambiance ne m’avait pas bottée du tout.
    Passe un beau mois d’avril !

    1. Ahahahah, c’est une vraiment belle expo, c’est vrai que si tu passes par Paris tu pourras y penser.
      Je suis ravie de voir quelqu’un de mon avis 🙂
      Merci de m’avoir lu ! Un très beau mois à toi aussi !

  2. Je suis allée à livre paris également car ma cousine était en dédicace donc entrée gratuite aussi. Si non je n’y serai pas allée, je préfère mille fois les plus petites manifestations à l’ambiance bonne enfant, où les auteurs ne sont pas stressés et où on prend le temps de flâner et de découvrir =)
    ps : oh combien de fois j’ai aussi entendu le  »je ne lis pas moi »… le comble quand même !
    Par contre moi aucune fouille ni à l’entrée ni à la sortie !

    1. Non je n’ai pas été fouillée non plus ! Et heureusement ! Mais j’ai été prévenue quand même, bien que ça ait été trop tard !
      Oui exactement, que tout le monde ait le temps de se rencontrer et discuter c’est bien mieux 🙂

      C’est vrai que c’est un comble !

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