Des gens sans importance – Romanov

Suite au roman graphique présenté fin octobre, nous allons nous interroger, dans le cadre du Challenge des Littératures slaves, sur la suite de la révolution.
Ce recueil de nouvelles je l’ai chiné au Salon du Livre Russe qui s’est déroulé à Paris du 5 au 7 octobre dernier.

slave1On excusera cet article assez court, qui vous conseille cependant d’aller au Salon du Livre Russe de l’an prochain, qui, s’il n’est pas encore énorme ne demeure pas moins sans pépite. On peut par exemple trouver les éditions Interférences, ce qui est assez rares, menées par la grande traductrice Sophie Benech et son père. Enfin, jetez-y un coup d’œil par curiosité, le cadre est également superbe dans le Centre Culturel Orthodoxe de Paris. Mais bien étrange : il y avait bien moins de représentants, libraires, éditeurs, traducteurs, auteurs… qu’au Salon du Livre de Paris, on comprend bien que c’est moins rentable, mais on se demande donc si la Littérature Russe est bien une passion.

Panteleïmon Romanov, Des gens sans importance, Ginko éditeur, 2005, 192 pages.

58847L’auteur a une plume très simple et agréable qui la rend, si ce n’est réaliste, très franche. Cela colle particulièrement aux textes qui dépeignent des vies en milieu rural, assez pauvres. C’est d’ailleurs comme ça que le représentant de l’édition me l’a vendu « c’est réel, la pauvreté post-révolution. »
Mais, si on voit bien que Romanov cherche à avoir l’étoffe d’un Tourgueniev ou d’un Tchékhov de son temps, ce n’est quand même pas le cas. Bien que, comme je le disais, oui, ça colle bien comme écriture.

Mais voilà, si le début nous enchante par sa réalité, presque brutale, triste : les longues files d’attentes devant une boutique dont personne n’est sûr qu’elle va ouvrir, les lutte pour entrer dans un train, les bousculades, les cris… Bref, des horreurs bien réelles, qui ont existées, mais bien écrites, immersives.
Cependant, le premier tiers du roman passé, les nouvelles nous emmènent à la campagne, un décor bien planté, encore une nouvelle qui démontre toute la pauvreté qui rend les gens si mauvais… Mais par la suite on tombe dans de la romance, quelque chose de moins ancré dans l’époque et qui perd donc son attrait.

Connaissiez vous cet auteur et cette maison d’édition ?

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