Top & Flop Février

J’espère que vous avez passé un formidable mois de février ! Que vous avez pu apprécier le beau temps qui était aussi agréable qu’inquiétant 🙂

Incroyable mais vrai, Carte du Bar aux Lettres est à jour !

CHALLENGES

Challenge Voix d’Autrices
L’excellent recueil de textes écoféministes, par Emilie Hache; Reclaim.
Et la Voix des femmes : dans les arts du design, de l’architecture et du graphisme.

Challenge le Pavé du Mois
Enfin ! Le voilà ! Les Maïas

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Lire sous la contrainte, « Que dites-vous, le soir, avant de vous coucher? »
Pour l’instant, rien !

Challenge Roman Graphique
Pas ce mois-ci, décidément !

EXPÔ TOP

TOULOUSE (Saint Cyprien). Plusieurs expositions jusqu’à la fin du mois aux Abattoirs.
Cette exposition m’a permis de découvrir l’incroyable talent de David Claerbout : étude entre le rêve, la réalité, les mensonges et les fantasmes qui peuvent être créés par la magie des images numériques. Le Prix Mezzanine Sud, récompense des jeunes artistes, coup de coeur pour Marie-Luce Nadal. Belles découvertes aussi : Eduardo Basualdo, la commissaire Zahia Rahmani et sa Sismographie des luttes, projet incroyables, ou encore l’oeuvre choc d’ Arnaud des Pallières, Poussières d’Amérique.

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Tammam Azzam : Bon Voyage, Damas, 2013, impression numérique, 80 x 60 cm

MALAKOFF (92). « où est la maison de mon ami ? » jusqu’au 14 avril 2019 à la Maison des arts – centre d’art contemporain de malakoff.
Une des curatrices nous a confié que le but de l’exposition n’était pas une exposition sur les migrants, mais tenu par l’association de création contemporaine syrienne, c’est seulement une exposition regroupant des artistes syriens. En France, en Belgique, à Damas, en Allemagne ou ailleurs, les artistes expriment ce que le thème de « la maison » leur inspire. Tantôt souvenirs d’enfances ou clairs traumatismes de guerres, parfois critiques de la société et d’autres encore. Des œuvres très riches aux parcours divers. Un réussite, allez-y !

PARIS (04) « New Soviet Picture » de Larisa Pelle & Olessia Venediktova, à La Cité Internationale des Arts, du 24 janvier au 24 février 2019.
Petite exposition sans prétention, et pourtant, d’une justesse et d’une sensibilité toutes à fait renversante. Des photos de la vie de tous les jours, post chute du mur… Des photos froides et fanées, nostalgiques, en l’attente d’un avenir meilleur. Ce sont vraiment de très beaux clichés, on est vraiment transpercé par l’émotions qu’ils portent.

PARIS (03) « un artiste / deux films / un temps », à GB Agency, jusqu’au 28 février.
Vous vous souvenez ? On avait parlé du fait qu’il ne faut pas avoir peur de la grande méchante galerie d’art si froide et si élitiste… à GB Agency, ils ont bien conscience de cette méfiance du public, c’est pourquoi ils ont installé une petite bibliothèque, espace cosy et cuisine ouverte avec de quoi s’asseoir partout : comme à la maison. GB Agency ce sont des passionnés de l’art et non pas du marché de l’art : très peu concernés par la vente, ils accompagnent surtout leurs artistes administrativement et pour leur production. Petite galerie pleine de trésors.

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O’DA’OLDBORIN’GOLD, Vue d’exposition. Courtesy of the artist and Galerie Chantal Crousel, Paris. Photo : Martin Argyroglo.

PARIS (03) « O’DA’OLDBORIN’GOLD », David Douard à la Galerie Chantal Crousel, jusqu’au 16 février.
Univers étrange mais agréable, qui redéfini l’espace et l’oeuvre d’art, alors même qu’on croyait avoir tout vu depuis Duchamp. Non, barbelés aussi bien décors qu’œuvres, mais barbelé étrangement doux et inoffensifs au milieu des draps et coussins pêle-mêle. Nous voilà dans une des plus grande galerie parisienne, une grosse machine qui vient de s’étendre, et pourtant, pas hostile pour autant.

PARIS (03) « Fortune » de Camille Blatrix et « Passer-by » de l’Atelier E.B à Lafayette Anticipation, jusqu’au 28 avril.
D’abord, ENFIN leurs expos sont désormais gratuites ! Et ça, c’est génial ! Si j’ai aimé la conscience écologique entre extérieur et intérieur entre nature et logis, l’Atelier E.B, que j’attendais, m’a beaucoup déçu. Histoire de la mode toute simple et mannequins vêtus de fringues comme aux Galeries Lafayette… On peut essayer de voir une évolution des corps représentées par des mannequins de bois, de coton ou de fers, presque monstrueux. Mais avec cette expo, qui avait du mal à remplir l’espace, on a bien vu Lafayette, dont ils ont réutilisé une ancienne ferronnerie décorative en hommage, l’Anticipation… Beaucoup moins.

PARIS (08) « Poésie Prolétaire », Fondation d’Entreprise Ricard, jusqu’au 23 février.
Des œuvres uniques très intéressantes ont été proposées dans cette exposition : des livres auto-imprimés, non commercialisé, pour consultation discrètes sont proposées. C’est là tout l’art de Joëlle de la Casanière et de la casanières et ses livres, presque œuvres, manufacturés. Du rare, encore ! Avec des carnets d’artistes manipulables, de couleurs, collages et de scotchs, comme autant de productions uniques et fragiles et pourtant manipulables ici. C’est très intéressant, et bien que j’ai adoré l’oeuvre Renaître de Mélanie Mantraga, quelque part, je suis totalement passée à côté de l’exposition.

PARIS (16). Expositions au Palais de Tokyo, jusqu’au 12 mai.
Les expositions s’enchaînent, le rythme est peut-être trop soutenu, trop effréné. Mais beaucoup de belles consciences historiques et écologiques m’ont beaucoup touchées. Il y a une vraie conscience sociale qui est établie avec beaucoup de sensibilité par les différents artistes. Il y avait la présence de beaucoup de réalités virtuelles, ludiques et impressionnantes, bref ! Ça vaut le détour ! Avant de dire que vous ne comprenez pas, n’oubliez pas de lire les cartels !

LIEU Ô TOP

TOULOUSE (Saint Georges). Le Régent.
Décevant. Mais très bon pour une chaîne, mais pour le typique Sud-Ouest mieux vaut aller ailleurs.

TOULOUSE (Saint Cyprien). CARSON.
Un dinners tout à fait agréable, de qualité, avec une splendide terrasse. Assiettes très généreuses.

TOULOUSE (Jeanne-d’Arc). Bambino.
Toujours la meilleure pizzeria à ce jour.

TOULOUSE (Carmes). La Mézée.
Moins généreuse que dans mes souvenirs…

PARIS (11). Pierre Sang.
Carte à l’aveugle savoureuse, surprenante, un personnel vraiment au top. Un moment magique avec de grands vins.

PARIS (11). Santa Carne.
On avait envie d’une bonne viande, on ne s’est pas trompés. Vins, cocktails, grillades à tomber, accompagnements succulents. Cela vaut clairement son prix, ce fut un délice.

PARIS (03). Le Café des Chats.
Étroit, plus restaurant que salon de thé, avec des mets plus que classique. Très bof malgré les félins très bien traités et heureux, n’a rien à envier au Chapristea de Toulouse, lui bien meilleur.

PARIS (02). Bambou.
Lieu chic, cher, dans un cadre fantastique, à réserver pour les occasions, mais qui vaut entièrement le déplacement.

 

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