Ce livre a été beaucoup lu lors du Challenge des littératures slaves. Les avis ont été très mitigés, c’est le moins que l’on puisse dire, si certains ont apprécié, il n’a pas fait l’unanimité.
Alexandre Pouchkine, La fille du Capitaine, le livre de poche, 2006, 224 pages.
Je n’aurais jamais cru qu’un auteur classique russe ai écrit un roman Picaresque. En effet je comprends les commentaires négatifs au sujet de ce livre, on ne s’attend pas à un anti-héros, un humour acerbe, ironique. Le Picaresque, c’est un vieux genre espagnol qui suit, justement, un anti-héros, on le voit évoluer dans sa vie, et il multiplie les péripéties, avec ça les bourdes, et – passez-moi l’exception – une chance de cocu qui va de paire avec sa trop grande naïveté.
On peut donc être désarçonné, car, généralement, la littérature russe c’est pas de la franche poilade. Et, bien qu’on s’amuse de ces aventures folâtres, il reste assez sérieux avec des massacres qui n’ont rien de drôles car on s’est attaché au personnages. Alors, bien que le résumé tienne sur un post-it et qu’il y ait quelques péripéties grotesques ça n’en demeure pas moins un bon livre, un bon divertissement qui montre que ce qu’on appelle aujourd’hui classique ne l’était pas pour autant à l’époque : on peut donc se demander ce que retiendra l’histoire de la littérature de nos auteurs actuels.
Lu en quelques heures, si vous avez un court trajet de train, achetez-le.
barauxlettres.wordpress.com 
Je l’avais lu au lycée, en effet il était très surprenant. Je n’avais pas aimé, il arrive trop de merde au « anti-héro » …
Oui c’est assez étonnant pour la littérature russe comme ton et péripéties… Très picaresque.