Comme tout le monde, je me suis laissée tenté par La tresse, qui, il est vrai, est véritablement émouvant.
Laeticia Colombani, La tresse, Grasset, 2017, 224 pages.
C’est un livre extrêmement vite lu, peu difficile, parfait pour les vacances ou un trajet en métro. Je comprend son succès, bien que la fin soit assez attendu. L’autrice sait nous émouvoir et nous embarquer à la rencontre de ces trois destins fragiles.
Rôles de mères, de filles, d’épouses, esclave, supergirl, wonderwoman, amoureuse… Trois destins de femmes sur trois continents nous montrent tour à tour leur faiblesse, et leur forces. Trois femmes qui ne se connaissent pas et ne se connaîtrons jamais, mais sur qui le sort s’acharnent. Certaines sont plus proches de nous que les autres, c’est évident, on s’identifie selon nos statuts, nos ambitions, nos liens familiaux…
C’est tout de même un beau livre car, si elles sont discrètes, le livre est habité de revendications féministes essentielles. Il n’est pas autocentré sur l’occident, loin de là, justement il n’en oublie pas de rappeler à quel point les femmes sont opprimées à travers le monde, inconsidérée, pas même des objets. Elle rappelle aussi que dans notre société malgré notre libération sexuelle la femme se heurte à un plafond de verre… De verre… Ou de béton armé…
C’est un très beau roman, plein d’espoir, un ode à l’amour aussi. Mais à vouloir trop émouvoir, à faire larmoyer dans les chaumières, on sent bien le trait forcé, la simplicité d’une douceur un peu hypocrite.
Pas mal.
Ce livre est mon premier coup de coeur 2018.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman et j’attends que le 2e sorte en poche pour le lire.
Bon dimanche.
Ah je ne savais pas qu’un second roman était en route ! De quoi traitera-t-il ?
En vous souhaitant un bon week-end prolongé