Je n’ai jamais été une grande admiratrice de cet auteur mais j’étais curieuse de découvrir ce livre qu’on m’a prêté et dont j’ai entendu beaucoup de bien.
Wajdi Mouawad, Le sang des promesses, tome 2 : Incendies, Acte Sud, 2003, 96 pages.
Wajdi Mouawad fait encore du grand lui-même. C’est violent et adolescent, enfantin même. Il a cette capacité à planter une grande naïveté dans un contexte de massacres horribles : viol, décapitation et autres crimes de guerres sont foisons. Il possède une écriture particulière, celle de la fausse simplicité qui fait sonner les mots faux. On a du mal à les lire, on a même du mal à se les imaginer déclamés et joués. Cette fausse simplicité c’est comme trébucher. Avec une tentative de poétique totalement forcée. Qui elle aussi… Sonne faux.
Bref, il est vrai que je partais déjà avec pas mal d’à priori mais l’amie qui m’a prêtée l’ouvrage m’avait convaincu. L’historie, elle aussi, m’avait sincèrement intriguée : un frère et une sœur cherchent leurs origines à la mort de leur mère et doivent retourner sur ses traces en pleine guerre.
Non, je ne pense pas que ce n’est pas une mauvaise pièce de théâtre… Mais j’ai retrouvé tout ce que je n’aime pas chez l’auteur. Je l’ai trouvé très adolescent dans sa manière de faire, mise en scène inutilement compliquée, volonté d’en faire trop ..
barauxlettres.wordpress.com 
Je ne connais ni l’auteur ni le roman, mais j’avoue que ta dernière phrase résume un peu les défauts que je ne supporte pas dans un livre…
C’est une pièce de théâtre, je n’ai pas dû le dire d’ailleurs, je vais corriger cela 🤔 merci !
Paraît il que je suis un peu dure mais c’est vrai que j’ai beaucoup de mal avec cet auteur.