J’ai eu le plaisir d’être sélectionnée par Babelio pour être « ambassadrice » de la collection Je chemine avec des Editions du Seuil sur sa plateforme. J’ai donc reçu trois livres en cadeau, à chroniquer dans un temps imparti. Parmi eux, celui de Gilles Clément.
Mon avis sur la collection détaillé ici.
Je chemine avec Gilles Clément, Seuil, 2020, 144 pages.
Tout de suite, j’ai accroché à ce livre : dès les premières pages j’ai cru m’y lire. Cette collection, qui s’adresse à la jeunesse, s’ouvre sur la difficulté de « se connaître soi-même« , parle de la complexité de se chercher, à la volonté de suivre son cœur et non pas les études de la raison.
On y trouve un peu une critique de nos écoles, de notre société, qui, finalement, n’a pas tant évoluée entre l’époque de Gilles Clément et la mienne (50 ans nous séparent pourtant !) J’étais tout à fait charmée au moment où il a commencé la critique de la compétitivité inhérente à ce système, et qui m’a toujours beaucoup entravé personnellement.
Gilles Clément transmet réellement sa passion pour la nature et les paysages, tant et si bien qu’on croit humer les feuilles vertes entre les pages, on s’imagine les paysages, comme s’ils étaient sous nos yeux, de rouges et d’orangers, d’orgies verdoyantes. Il donne envie de plonger ses mains dans la terre !
De plus, je retrouve des idées que je possède moi-même, notamment au sujet de la ville verte, et sur le constat assez triste que les discours sont nombreux mais les actes moindres.
Les propos de cet homme donnent une furieuse envie d’aller découvrir tous les projets dont il parle, de voir ses œuvres « en vrai » ! Il propose une bibliographie qui me paraît bien jolie, qui contient certains de ses ouvrages, mais pas que !
Dans ce livre, j’ai appris beaucoup de choses, – et pas seulement botanistes ! – puisqu’il fait le pont avec beaucoup d’épisodes de son vécu, dont de nombreux voyages intéressants, le goût de la transmission, et un vrai engagement.
Bref, un livre avec une très belle philosophie qui est entré en résonnance avec ma corde sensible.
Tu es une « ambassadrice » très efficace : j’ai fort envie de découvrir ce livre et cette collection.
Ca reste un grand mot pour pas grand chose ! Pour la collection je ne suis pas sûre qu’elle correspondent pour autant à l’ambition de ce que les éditeurs voulaient en faire ! (cf article sur Nancy Houston) que j’ai beaucoup moins apprécié !
Bravo pour ton nouveau rôle d’ambassadrice! Au moins, tu as apprécié ta lecture. Merci pour cette découverte et je ne connaissais pas cette nouvelle collection.
Ahah c’est plus un titre purement honorifique. J’avais lu celui de Nancy Huston, dans le même cadre, c’était vraiment moins une réussite. Je pense que la personne de Gilles Clément m’a surtout beaucoup plu. L’article sur le livre sur Angélique Kidjo de la même collection devrait bientôt être publié d’ailleurs !
Le livre sur Angélique Kidjo devrait être intéressant! 🙂
Oui je l’ai découvert ainsi ! J’aime bien sa musique.