Revue de l’Hiver – 2022

Je ne suis vraiment pas douée pour les introduction, vous aviez remarqué ?

Barmaid aux Lettres, 2022.

CHALLENGES

Ω CHALLENGE : Lisons en bulles !

Métal Hurlant : Le futur c’est déjà demain, Automne 2021, 288 pages.

Je connaissais Métal Hurlant, bien sûr, de réputation. Mais voir son Revival, là à portée de main avec ça belle couverture, ça avait de quoi m’intriguer !
Eh bien je ne suis pas déçue du voyage !
Le magazine s’ouvre avec des analyses de philosophie, de sociologie, de numérique, qui résonnent avec l’actualité et se teintent de science-fiction. On y lit de très belles analyses concernant le « déjà demain », abordant des thèmes variés et intéressants.
Thèmes variés ? Oui, jusque dans les nombreuses BD courtes qui constituent la seconde partie du livre. Là, à nouveau, difficile de faire son choix ou de dire qu’elles sont mes favorites. Les pattes graphiques sont extrêmement diverses, c’est un plaisir de plonger dans ces univers sans cesse renouvelés. de ces BDs au format nouvelle, peu m’ont déçues et beaucoup m’ont pas mal secouées ou interrogées. On y parle de mémoire, de (sur)connexion, d’omnipresence numérique, d’écologie (beaucoup), enfin bref d’enjeux qui sont effectivement déjà les nôtres. Les artistes et auteurs nous parlent de mondes qui sont déjà le nôtre et pourtant pas encore vraiment. Mais pourtant on se reconnaît dans les personnages, les dérives, les possibilités à bout de doigts…
Bref, je m’abonne suite à cet excellent numéro. En espérant que les suivants comportent toujours autant de challenges philosophiques, et continuent à ouvrir des portes de la pensée, à réfléchir sur nos possibilités et les problématiques de… « Déjà demain » qui, même s’il était le thème choisi pour ce premier numéro, sera, j’en suis sûre, encore exploité par la suite. le sujet étant loin d’être épuisée.
Vivement la suite !

Métal Hurlant : Le cantique des cantiques, Hiver 2022, 288 pages.

Un numéro sur les traces de Métal Hurlant, pourtant « nostalgie » n’est pas le maître mot de cet album, bien qu’il revienne sur les années de l’ancien Métal Hurlant. Le numéro s’ouvre avec un témoignage du fondateur, dérisoire et amusant, qui vante les mérites éclectiques et novateurs de son journal. Les Humanoïdes associés, éditeurs, qui ont sombré dans l’oubli – et qui pourtant publient ces nouveaux numéros- sont interviewés. La nostalgie se cache principalement dans le cœur des lecteurs qui aurait connu les anciens Métal Hurlant, et pourtant, la nouvelle ligne éditoriale sait très bien qu’elle s’adresse à des jeunes, c’est-à-dire des gens qui ont grandi avec le téléphone portable et Internet.
Ce numéro et son mélange des époques sont très réussis : on retrouve les première BDs cyberpunks et les premiers dessins de Moebius et d’Enki Bilal. C’est d’ailleurs plutôt intéressant de mettre en parallèle, ou en miroir, ces anciennes BDs avec celles publiées dans le premier numéro de ce revival de Métal Hurlant. Cela permet de conjuguer la science-fiction au passé et au présent, de voir que les craintes et les imaginaires s’éloignent et se rejoignent tout à la fois. C’est une histoire de la science-fiction, la science-fiction qui paraît toujours novatrice, toujours tournée vers le Futur, et dont – pourtant – la plupart des BDs sont plus vieille que moi, et dont les films me rappellent mon grand âge. La science-fiction, déjà archives de demain ?
Certaines planches me font découvrir un univers qui évolue mais ne change pas, un imaginaire qui reste globalement le même, d’autres planches dérangent par leur aspect ultra-visionnaire qui nous rappelle nos crises au contemporaines. L’humour et le malaise composent ces nombreuses BDs et c’est un régal, un divertissement, et pourtant une inépuisable source de remise en question.
Ce que j’apprécie dans Métal Hurlant, et son revival, c’est ce foisonnement de styles graphiques. Les nouvelles s’enchaînent, histoires courtes, d’une diversité impressionnante, pas seulement dans les univers mais également dans les dessins. C’est là où on voit toute la portée de l’art, toute sa complexité, et tout ce qui peut passer en quelques images. C’est vraiment un très beau magazine qu’ils ont ainsi fait renaître, en l’adaptant, mais en rappelant également leurs profondes de racines.
Numéro vraiment très agréable et divertissant, le directeur de la publication, cofondateur et rédacteur en chef de la première version de Métal Hurlant, se souvient des anecdotes de toutes les BDs rééditées dans ce volume. Cela offre un petit côté « derrière les coulisses », un clin d’œil au temps qui passe, des souvenirs amusants, des témoignages derrière le rideau de théâtre. C’est une évidence et à la fois une excellente idée d’avoir réalisé cela en fin de volume : qu’est-ce qu’il était ? Qu’est-ce qu’il est ? Qu’est-ce qu’il reste de cette BD ?

Bon il est vrai, et cela peut être dire avec humour comme avec agacement – ou une pointe des deux – que dans les BDs des années 70, tout était bon pour faire poindre un bout de mamelon, fatiguant et amusant à la fois, c’est souvent d’une totale inutilité. On voit bien que le public, moins averti, n’était pas le même qu’aujourd’hui.
J’ai d’ailleurs été totalement emballée par l’univers de Chantal Montellier, pas uniquement parce que c’était une femme, même si j’ai été ravie, surprise et charmée d’en voir une parmi ces pages. D’ailleurs, Jean-Pierre Dionnet, le fondateur, souligne bien que la science-fiction d’alors était extrêmement machiste. Je trouve d’ailleurs son témoignage/anecdote au sujet de cette autrice qui je trouve est extrêmement juste, relevant que dans son art il y a quelque chose de désespéré, à la Orwell ou à la Huxley, mais qui fait pourtant preuve aujourd’hui d’une grande d’actualité.

Les enquêtes de Médiapart en bande dessinée, La Revue dessinée, 2021, 191 pages.

Ces enquêtes, toujours « tsunamiques », sont ici présentée en version bande dessinée. Mais ne vous imaginez pas des caricatures (si, allez, pour rire un peu du Covid et de sa gestion de crise, mais bon, il faut bien en rire un peu car ça pèse !) Mais sinon, globalement, loin de la caricature les BDs sont réalistes et respectueuses. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est qu’à l’issu de chaque enquête, il y a un entretien sur l’adaptation en BD, sur comment on représente des thématiques graves via le dessin, comment s’est déroulé l’enquête de Médiapart etc. Cela en fait un recueil d’enquête agréable et très complet, qui fait réfléchir et qui révolte ! Les thèmes abordés son extrêmement importants, si ce n’est l’enquête sur le covid dont on est gavé, exil, violences, manipulation, social… Vraiment, une Revue dessinée très réussie !

Aux portes du Palais, La Revue dessinée, Médiapart, 2022, 111 pages.

Même avec des chats (si, si, ils ont osé !) l’histoire de science politique reste assez indigeste. Médiapart se fait l’exemple des propos abjectes et à vomir tenus depuis trop longtemps. On sait bien que les gens ne lisent plus, mais ça leur ferait du bien pourtant, pour éviter qu’on baigne dans un aussi sale environnement.
La chronologie qui clos ce numéro est très bien faite.
Déprimant.

Nicole J. Georges, Allo Dr Laura ? : Mémoires Graphiques, Cambourakis, 2015, 260 pages.

J’ai un avis extrêmement mitigé quant à cette lecture. Déjà, je ne suis pas tombée en amour devant le style graphique, ce qui est dommage pour suivre la biographie de 260 pages.
J’étais pourtant, dès le début, assez emballée. On y parle homosexualité et coming out, on parle d’une histoire de famille très mystérieuse où la narratrice apprend que son vrai père n’est pas mort ! S’en suit une quête d’identité dans les affres de la vie : l’amour des animaux (une vraie ménagerie très présente !), l’amour tout court et ses non-dits, les choix du coeur et la vie dune personne créative rythmée par le dessin et la musique.
Ça donne envie, hein ? et pourtant, rien ne va. C’est plutôt mal raconté. Les parties narrées et les bulles se complètent mal ou font redites. Il y a quelques digressions temporelles mal mises en place ou carrément inutiles. Je ne connais pas le titre original mais celui de la version française fait allusion à un passage totalement anecdotique et lui aussi… très mal mis en scène.
Il y a un vrai potentiel dans les thèmes abordés et dans la sincérité de l’autrice. Mais malheureusement des vraies lacunes quant à la qualité narrative qui font que tous ces très bons thèmes sont très mal exploités.

Peer Meter & Barbara Yelin, L’empoisonneuse, Acte Sud, 2010, 199 pages.

Tout de suite embarquée par ce livre qui s’ouvre sur le voyage en train d’une jeune femme et d’une dame âgée, au début du XXe siècle. Elles sont lettrées, la plus âgée est une ami de grands noms de la poésie et de la littérature, les références sont divines : on adore ! Mais le train est dévié et un arrêt doit être fait à Brême, ramenant the old lady a un de ses plus difficiles souvenirs quel relate alors.
Quand elle était jeune et commençait sa carrière d’écrivaine, elle s’est rendue à Brême où une Margarethe Gottfried va être exécutée. Inspirée d’une histoire vraie, l’Empoisonneuse est un cas extrêmement bien relaté dans cette BD qui questionne la justice allemande de 1831 : la reconnaissance de la maladie, de la psychologie, de la place des femmes, et surtout, du mal que la société peut engendré. Cela pose énormément de questions sur le patriarcat, les cancans et bruits de couloir avec un noir et blanc travaillé mais dont on regrette le goût inachevé, on a l’impression d’être face à des croquis.
J’ai beaucoup aimé cette BD qui m’a rappelé ma lecture de Moi, Pierre Rivière, qui est un livre qui relate les procès verbaux au sujet de Pierre Rivière qui a tué sa famille, se pose alors les premières questions sur la psychologie en procès etc, et à la même époque que l’affaire de Margarethe Gottfried. Ce sont donc des questions fascinantes à relever et à découvrir par le biais de BDs ou d’écrits bien menés comme c’est le cas ici. Avec une fin pleine de sens, dont le dernier croquis (un peu bonus, il faut tourner les pages pour le voir !) est extrêmement poétique, possède beaucoup de portée dans le contexte de l’histoire.

Garth Ennis, Sara, TKO STUDIOS, 2019, 154 pages.

Très beaux dessins, thème grave et intéressant des femmes soldats russes pendant la seconde guerre mondiale. Un récit violent sur la haine de l’autre, un récit glaçant sur les conditions de vie pendant la guerre sur le front russe. de belles planches parallèles sur les combats et les discussions. La psychologie et la trahison sont au cœur de l’ouvrage, un ouvrage subtile malgré la grande violence qui se dégage des pages, reflétant la guerre.

Votre Galerie Trétiakov, 2018.

Petit livret de présentation des collections de ce musée.
Chaque page présente un peintre (ou le collectionneur) face à son portrait ou une de ses œuvres. L’écho de leurs noms nous disent quelque chose, ce sont en effet de grands noms, et on reconnait certaines peintures du fait qu’elles sont souvent utilisées en couverture de nos livres de littérature russe.
Les textes sont courts et bien pensés, présentant brièvement l’artiste et son sujet. Très intéressant, donne envie de découvrir ces merveilleuses œuvres en vrai…

Jiro Taniguchi, Ciel radieux, Casterman, 2004, 304 pages.

Lecture pénible, avec un fort sentiment de redite, ; une traduction mal habile (ou alors des bulles de base mal écrites ?), beaucoup de guimauve attendue et usante. Un roman graphique simple et peu développé, traînant, qui joue la surenchère des sentiments… Malaisant.

Patrick Eudeline, Goth : Le romantisme noir de Baudelaire à Marilyn Manson, Scali, 2006, 158 pages.

Révisions de la littérature et du cinéma gothique classique, un rafraîchissement de mémoire agréable ; des inspirations vestimentaires et musicales, couplées d’état des lieux du gothique au début des années 2000, de cette mentalité qui ne supporte pas le conformisme ou une identification propre, voici ce que propose ce livre. Ce que j’ai le plus apprécié sont les sublimes reproductions de tableaux, d’oeuvres passées mais iconiques, les photos inspirantes, diverses. C’est finalement l’iconographie du livre qui fait toute sa force et nous plonge vraiment dans l’univers gothique, un peu aidé par les commentaires et les analyses. Un beau livre au sujet du romantisme noir contemporain… Mais qui a déjà un peu mal vieilli.
Barmaid aux Lettres, 2022.

Ω CHALLENGE : Littérature de l’Europe de l’Est


6 lectures pour ce mois de Mars 2022 : avec 2 réels coups de cœur pour l’Agneau des neiges et Sophia Petrovna, deux déceptions avec Les allées sombres et Un démon de petite envergure, et enfin deux mitigés pour Le Papillon et Adieu ma Russie.

Ω CHALLENGE : Tour du monde littéraire


Une totalité de 54 pays visités en comptant 2 pays supplémentaires !
Nous avons visité l’Algérie avec Glisser nue sur la lampe du temps, et le Bénin avec Angélique Kidjo.

Ω CHALLENGE : American Roadtrip


Mon score est de : 12/50 avec l’ajout de l’Illinois grâce à Hemingway.


Ω CHALLENGE : Mythologics


Pour ce challenge, je dois remplir des consignes au fil de mes lectures, équivalent à des offrandes à des Dieux. Avancement :

– Panthéon Nordique 10/10 (+1 et complété !)
– Panthéon Aztèque : 6/10 (+0)
– Panthéon Egyptien : 8/10 (+2)
– Panthéon Celte : 9/10 (+2)
– Panthéon Japonais : 10/10 (+1 avec Joker et complété !)
– Panthéon Grec : 9/10 (+0)
– Panthéon Sumérien : 8/10 (+0)
– Panthéon Indou : 9/10 (+1)

Avec mes dernière lecture mon score est de : 69/80

EXPOSITIONS

Vue d’exposition « Le monde de Steve McCurry ». (c) Musée Maillol

Ω STEVE MCCURRY, Musée Maillol (Paris). Jusqu’au 29 mai 2022.
Rare sont les expositions dont on ne sort pas indemne. Photographe plus que connu grâce à la jeune fille afghane, vous retrouverez d’autres de ses photos les plus connues.
On emporte les regards des portraits avec nous en partant, on embarque les scènes dans nos cœurs. On a des frissons de la chaire de poule face aux scènes de vie si loin de nous. Sous l’image : rien seulement le lieu et la date. Mais ces enfants devraient avoir mon âge aujourd’hui ou presque ou un peu plus ! Et que sont ils aujourd’hui ?
Très intéressant cependant laudioguide où c’est le photographe lui mémé qui commenté certaines de ses oeuvres.
En plus il souligne ce qui lui plaît dans la photo, hors du contexte, les jeux de lumières d’un avis très professionnel. Et enfin et aussi la technique pour prendre la bonne photo : attendre. Des HEURES, des jours, la bonne lumière, la bonne photo.
Vous avez envoyé
Cette expo c’est la force des gens, leur capacité à la résurrection, leur force dans les conditions déplorables de vie mais aussi la beauté de leurs coutumes et de leurs pays. Mais ce qui partira avec vous c’est ce goût de poudre, de fer, dans la bouche. C’est celui de la guerre car nous détruisons tour.
Croyez moi ce n’est pas le regard de la jeune fille que vous allez emporter, qui va résonner . Il y a bien pire.

Ω NOTRE DAME DE PARIS, La Crypte archéologique de la Cité (Paris). A partir du 9 septembre 2022.
L’exposition au sujet de Notre Dame de Victor Hugo que j’ai déjà lu deux fois ne m’a pas tant passionnée. En revanche, découvrir les vestiges de Lutèce, ça, ça secoue ! Avec une scénographie bien pensée. En avant de l’expérience archéologique de la crypte sans cadavre, il vous êtes proposé une expérience de visite de Notre Dame en VR. Si vous avez le vertige, comme moi, je vous le déconseille ! Votre cerveau ne comprend pas que c’est fictif et vous allez passer la moitié du diaporama les yeux fermés cramponnés à votre tabouret !

Vue de l’exposition « Itinérance », © Sylvain Silleran,

Ω « ITINERANCE », EXPOSITION DES ARTISTES DE LA CASA DE ARTISTES DE VELAZQUEZ, Pavillon de la Comtesse de Caen, Académie des Beaux-Arts (Paris). Jusqu’au 06 mars 2022.
C’est de l’art contemporain, pur, c’est à dire qu’il interroge avant d’être esthétique. Pourtant les thèmes abordés sont importants, essentiels, des croisements entre France et Espagne. Il y a un peu de vaudou, une belle proposition sonore, beaucoup de vidéos, des réflexions sur le racisme, l’eau, l’écosystème en danger en général et l’acceptation de l’autre. Des sujets rabattus ? Peut-être. Mais alors, pourquoi le monde ne change pas ? L’exposition collective Itinérance rassemble les œuvres de la promotion 2020-2021 des artistes résidents de l’Académie de France à Madrid, section artistique de la Casa de Velázquez. 

Ω « JEAN-JACQUES ROUSSEAU : PORTRAITS D’UNE ICONE », Musée Jean-Jacques Rousseau (Montmorency – 95). Jusqu’au 30 octobre 2022.
(Re)découvrez une des plus grandes figures du siècle des Lumières. Pour les non connaisseurs, nous les confondons tous, et pourtant, Rousseau n’était pas seulement écrivain et penseur, musicien et botaniste il a également été déifié à sa mort. Une figure complexe qui pose plus de questions qu’elle n’y répond. Une jolie exposition dans un cadre idyllique.

Ω « The World of Banksy : The Immersive Experience », World of Banksy Paris Expo (Paris ). Jusqu’au 31 décembre2022.
Ils ont recréé les murs de Paris, Palestine et New-York pour y refaire un coup de pochoir… Même s’il est agréable de voir ces œuvres – que j’aime vraiment beaucoup – grandeur nature, je ne peux que me questionner face à la machine à fric qu’il y a derrière. Espace d’exposition géré par Drouot, le shop fait la taille d’une salle d’exposition…

Ω « JACQUES TISON », Espace écureuil (Toulouse). Jusqu’au 26 mars 2022.
Réflexion sur la maison, l’habitat, le lieu, aves des toiles aux couleurs douces, avec l’impression de regarder par la fenêtre un soir de pluie ou de brouillard. C’est agréable mais pas renversant. En revanche, j’ai plus qu’apprécier le système de médiation consistant à posséder un panel d’images, reproductions des œuvres sur des cartes plastifiées. Le but étant de chercher dans l’exposition les œuvres correspondantes et lire la signification au dos de la carte.

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Ω « LIENS MIROIR » avec Beau Disundi, Nicolas Doche, Precy Numbi et Chiara Scarpone, La galerie 3.1 (Toulouse). Jusqu’au 16 avril 2022.
Je me suis prise une sacrée claque dans cette petite galerie d’art. J’y ai découvert des œuvres d’artistes contemporain, extrêmement fortes. Questionnant écologie et robotique, créant des espaces à part entière, des cabanes hantées par des figures féminines et la mort, je suis tombée sous le charme. L’exposition était courte mais possédait une pluralité et une intensité très fortes, où des enjeux contemporains, croisements entre Afrique et France, forment une synergie exceptionnelle.

LIEUX

Ω TOULOUSE (St-Cyprien). PRIMA CIRCUS.
De très bons, mais très riches, plats italiens. D’excellents cocktails et un cadre plus que réussi !

Ω TOULOUSE (La Daurade). LA FIANCEE.
Brunch servi tous les jours, modulable selon sa faim, avec de nombreuses options diverses et variées. C’est excellent et l’équipe est attentionnée.

Ω PARIS (07). L’AFFABLE.
Bistronomique, très bon, cadre élégant, service rapide, bon choix de vin. Pas d’option végétarienne c’est dommage !

Ω PARIS (10). LE GRAND CAFE D’ATHENE.
Extrêmement bons ! Des goûts variés ! Un voyage gustatif pas très cher au cadre très agréable !

Ω PARIS (02). LE BISCORNU.
Deux bars de cette chaîne testés, deux terrible déception. Une ambiance pas terrible, des bars qui se sont perdus entre l’envie de faire boite et de faire restaurant… Je déconseille !

Ω PARIS (10). LA MARINE.
Un restaurant extrêmement cher pour ce que c’est. Options végans et végétariennes désertiques. Service lent (45 minutes pour qu’on prenne la commande.) Une commande était incomplète, une autre erronée, et lorsqu’on a recommandé à boire on a jamais vu la bouteille. Pour aucun plan à moins de 20 euros. Vraiment, fuyez !

Ω PARIS (10). LE COMPTOIR GENERAL.
Il n’a l’air de rien face au canal, on dirait l’entrée d’un hôtel. Et pourtant, passé le comptoir, on se retrouve à longer un couloir de cabinet de curiosités, œuvres de natures mortes. Tout cela pour atterrir dans une grande salle qui évoque la plage et les vacances, aux cocktails divins, mais à la nourriture chère et en petite quantité. Nous sommes donc là plus dans un bar qu’un restaurant, avec de très bons alcools, un choix varié, un cadre sublime – surtout, le cadre ! – et une ambiance agréable.

Ω PARIS (10). CAFE A.
Lieu paradisiaque qui propose d’excellent cocktail ET des expositions dans un cadre très joliment industriel au sein d’un ancien couvent désaffecté. Un lieu atypique qui fait rêver, où on peut prendre un agréable bain de soleil.

Ω PARIS (01). VEGET’HALLE.
Une carte garnie tout végé – ça fait plaisir ! Un menu complet qui vaut le coup ! Attention, l’attente est longue !

A bientôt ! N’hésitez pas à partager vos bons plans expos et nourritures en commentaire ! 😀

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Très beau bilan culturel !
    Je note Les enquêtes de Médiapart en BD…

    1. Merci beaucoup ! Tu me diras ce que tu en as pensé 🙂

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