Trilogie des elfes – Fetjaine

Cette trilogie des elfes et moi, c’est toute une histoire, mais pour la faire courte : elle est dans ma bibliothèque depuis une quinzaine d’année. Rien que ça.
J’ai essayé de la lire plusieurs fois, mais les guerres barbares et les scènes de sexe intéressaient peu la petite collégienne que j’étais.
Pourquoi j’avais acheté ça ? Car les elfes c’est joli, et les couvertures de l’époque l’étaient encore plus.

Jean-Louis Fetjaine, La trilogie des elfes, 2003.

Comme récemment, j’ai finalement lu pas mal de SFFF, contrairement à mon habitude, je me suis dis qu’il était peut-être temps que je m’y mette plus sérieusement ! Je pense à l’intégrale de Planètes et à Terremer par exemple.

Bon, honnêtement, même si je ne regrette pas ma lecture, ça ne casse pas trois pattes à un canard ! L’auteur se targue de réinventer les légendes arthuriennes, mais c’est assez inutile, cela lui permet seulement de se fonder sur nos connaissances – même lointaines – au sujet de ces légendes pour ne pas avoir à trop développer son univers. Pratique !
Ces livres sont remplis de quêtes épiques et de beaucoup de bagarres, que personnellement, je préfère réaliser en Jeu de Rôle (oui, j’aime bien en faire de temps en temps) que de les lire en étant extérieure à l’Histoire. Si le premier tome avait fini par réussir à m’embarquer, le second est une tartine de vide assez abyssal qui nous fait redouter le troisième.

Le problème c’est qu’on n’arrive pas réellement à s’attacher aux personnages tantôt archétypaux, tantôt hyper violents et tantôt blablateurs pendant des pages de dialogues et de descriptions infinies.

Je suis arrivée au bout des trois tomes de plus en plus laborieusement, le premier ne m’avait déjà pas sincèrement emballée. Je me suis ennuyée, me sentant assez peu concernée par leur quête fabuleuse, par leurs batailles qui m’ont fait mourir d’ennui, par les histoires d’amour d’une banalité affligeante, non, c’est même au-delà de la banalité, la banalité peut-être jolie, là c’est juste plat, d’une platitude infinie !!!
Donc voilà de quoi ça parle : de guerre. Non stop. Et de coucherie ou d’amour, voilà. Et les deux de la manière la plus plate et attendue possible. Vous me direz que cet avis n’engage que moi ? Eh bien parfaitement mais voilà tout mon ressenti, et j’ai du mal à en détacher plus de nuances ou de passages vraiment marquants.

Bref, comme vous le comprenez cela ne m’a pas convaincue. Auriez-vous des noms de livres aux quêtes fantasy à me conseiller ?