L’auteur le dit lui-même, ce n’est pas là un ouvrage scientifique. Ce sont des pages qui visent à ouvrir son esprit et celui de ses lecteurs. C’est une longue écriture de son cheminement de pensée, de ce qu’il a appris, de ce qu’il a entendu. C’est un récit mais aussi un essai, qui laisse la part aux témoignages de ses abonnés.
Martin Page, Au-delà de la pénétration, Le nouvel Attila, 2019, 160 pages.
Martin Page c’est un mec hétérosexuel qui s’est questionné sur son rapport à la manière de faire l’amour, et c’est ce cheminement mental, les réflexions, les rares études dont il s’est nourri qu’il nous montre là. Bien que ce soit à visée éducative, dans le sens d’ouverture d’esprit, c’est un récit très libre dont la fin part littéralement en cacahuète comme un ado écrirait son journal. Il l’assume pleinement, faisant tomber le masque la science.
Je n’ai pas appris grand chose, j’ai été très déçue de cette lecture.
Cependant, je dois lui reconnaitre de certaines qualités : la principale est que c’est un ouvrage très déculpabilisant. Il faut s’écouter, écouter son corps, être soi-même et essayer de se sortir ce que les médias, les pornos, les films, a société, les magazines, tout et n’importe quoi essai de nous mettre en tête. Tout est une question de respect. Le sexe est une question de respect, de soi, de l’autre. Il faut être indulgent avec soi-même composé avec son envie, mais surtout avec son corps, son vécu, ses traumatismes, ses capacités.
D’une certaine manière c’est une ode à l’amour, un peu aussi une discussion avec un copain qui te tient la jambe pour t’expliquer ce que lui, il en pense. Je pense, cependant, que cela peut être un ouvrage qui fait du bien, qui prône un certain bien être, qui est réellement déculpabilisant et qui peut provoquer un déclic chez certains. C’est une question intime mais qui concerne beaucoup de monde. C’est intéressant, mais j’aurais aimé que cela soit traité différemment.
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