La peau de chagrin – Balzac

J’ai d’excellents souvenirs de Balzac, j’en ai lu peu par rapport à la flopée qu’il a écrite. Mais je me rappelle encore de mon coup de cœur absolu pour le Père Goriot quand j’étais en Seconde, il y a environ 3 siècles de cela.

Honoré de Balzac, La peau de chagrin, Le Livre de Poche, 416 pages.

Si ma lecture de Splendeur et misères des courtisanes est plus récent que cela, cela fait tout de même bientôt dix ans que je ne m’étais pas replongé dans sa lecture. J’ai été surprise d’y trouver une plume agréable (bien évidemment, on n’est pas un des plus grand auteur du XIXe pour rien) mais j’ai été surprise de la fluidité avec laquelle un tel classique se lit. Comme si l’écriture avait quelque chose de moderne.

En revanche, ce qui m’a déçu… C’est l’histoire… Finalement, je connaissais bien évidemment le concept de la peau de chagrin. Mais le thème et la manière dont l’histoire est réellement exploitée m’ont laissé absolument de marbre. Je me suis profondément ennuyé durant ma lecture.
Mais la centaine de pages dédiée à l’amour à sens unique du personnage principal, devenu à cet instant narrateur ivre sans que cela ne modifie d’un iota le style d’écriture… M’a profondément ennuyé. Quand il reprend ses esprits et que la narration redevient omnisciente, on est soulagé par son ami qui essaie de le raisonner, lui faire voir à quel point il est bête et qui, lui aussi, a dû bien s’ennuyer durant son discours.

Après avoir survécu à des romances coulantes et plutôt grotesques, le lecteur doit se farcir une course contre la montre, une course pour la vie, à grand renfort de médecins. Le personnage principal perdant tout à fait de vue son but premier.
Sans doute ce roman souhaite-t-il mettre en garde les lecteurs, signifier qu’il faut savoir se contenter de ce que nous avons, qu’il faille aller de l’avant. Mais très franchement c’est montrée de manière assez grossière et pénible.

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