Au Crépuscule des lieux – Giorgini

Je zonais dans la médiathèque de saint Raphaël quand ce livre a attiré mon regard.
La promesse de ce livre ? Une réflexion sur le lieu

Pierre Giorgini, Au Crépuscule des lieux, Habiter ce monde en transition fulgurante, Bayard, 2016, 466 pages.

au-crepuscule-des-lieux-224x300Le lieu.
L’homme s’attache à son lieu et se construit selon lui, un peu comme un chat. Mais nous perdons l’esprit des lieux avec le numérique. Un clic, une connexion… les forums et les blogs sont-ils autant de lieux possibles ? Ou perdent-ils cette notion ? On voit l’émergence réussie de Tiers lieux, notamment dans la culture. Des lieux qu’on réhabilite, qu’on repense, pour une cause et non pas pour une industrie.

L’auteur déroule son questionnement à parti d’une expérience personnelle : il a visité la grotte de Chauvet qui est en réalité seulement la reconstruction formelle des vestiges qui se trouve juste à côté .
Ce faux lieu permet que les touristes, avec leurs casquettes et leurs chips, contemplent le vrai lieu, car à l’identique, mais sans le risque d’abîmer le vrai.

Je me suis tellement fait des fantasmes : j’ai remué tout Paris pour le trouver. Mon amour pour les critiques universitaires mais assez libres, pas le sacro-saint barbus aux mots étroits et complexes. Une thématique qui me fascine en plus, tout était réuni pour, non seulement passer un bon moment, mais m’abreuver de cultures et de connaissances.

Que nenni ! Quelle déception !
Certes, au début de son exposé, il dit « si vous ne comprenez pas où je vous emmène, laissez-vous porter. » Bah se laisser porter pendant 200 pages qui ne contiennent : aucun lien, AUCUNE ARGUMENTATION (c’est bien le pire), des lieux communs comme fondement… Et bah c’est long. Si bien que ce qui aurait dû être mon pavé du mois ne l’est pas.

3 commentaires Ajouter un commentaire

  1. AMBROISIE dit :

    Le début de ta chronique me donnait envie de l’ajouter dans ma wish list et puis ensuite j’ai relativisé.

    1. C’est exactement l’effet que m’a fait le livre… Peut-être suis-je dure ? Mais le thème pourtant passionnant n’est pas alimenté…

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