Tristana – Pérez Galdos.

MAJ 2020 : je découvre mon article en même temps que vous. Si je me souviens bien avoir lu ce livre, je ne me souviens pas du tout de son contenu.

Benito Pérez Galdos, Tristana, Flammarion, 1993, 252 pages.

couv67370431

J’ouvre le livre et… Je tombe sur des longues descriptions, elles s’étendent, elles n’en finissent pas. J’ai l’impression de m’enliser.

Puis arrive la description des personnages : très simplement, nous avons la figure du libertin, de la gentille bonne et de la belle ingénue.

Ce livre m’a été très long, il me tombait un peu des mains. Pas grand chose ne se passe, Tristana, l’ingénue, est transparente, avec peu de caractère mais pleine de bonnes intentions. Son bienfaiteur libertin veut la garder pour lui seul, mais sa beauté renverse tous les hommes sur son passage.

Il y a quelques dialogues intéressants au sujet de la liberté et des conventions sociales. D’une part parce que ça pose un cadre très complet et cela montre la réalité d’une époque madrilène. D’une autre parce ce sont des sujets qui permettent de réfléchir, qui nous permettent aussi d’appréhender plus profondément les personnages.

Puis, je ne veux pas tout vous gâcher, mais vient le dernier quart du livre. Le dénouement donc, après la dernière péripétie.

Et cette dernière poignée de page, justement, donne raison à l’existence de ce roman. Cette fin est grandiose et poétique, théâtrale et profonde.

Il nous aura fallu subir les interminables descriptions, toutes les longueurs et les dialogues sans raison pour appréhender suffisamment les personnages et libérer toute la force de ce roman, une fin, je le répète, presque absolue, grandiose et poétique.

Un commentaire Ajouter un commentaire

Laisser un commentaire